Au delà des mines, le Lualaba veut faire du tourisme un autre scandale.
Le Gouvernement MUYEJ va dans le sens de diversifier son économie et le tourisme est prioritaire.
Le géologue Jules CORNET ne pensait pas si bien dire lorsqu’il qualifiait le Katanga de « scandale géologique »
Nous sommes en 1892 ; cette phrase célèbre est lancée après la découverte d’exceptionnelles richesses géologiques et minières dans cette partie du Congo, dans le sud-ouest, parfait Kolwezi est un scandale dans un autre scandale.
Le potentiel tel que présenté dans ce secteur est tellement énorme qu’il faille y investir et les exemples des pays qui ont réussi en s’appuyant sur ce secteur sont légion.
ETAT ACTUEL DU TOURISME AU LUALABA : ENJEUX
Nous voici à la grande porte de la décentralisation en RDC, le Gouvernement national a su concrétiser les acquis démocratiques, les anciens districts devenus déjà des provinces. Et le LUALABA compté parmi les 26 provinces de la RDC, une région dominée essentiellement par les mines et si on interroge les dynamismes locaux nouveaux et anciens on constate que cette zone a toujours été considérée comme un coffre-fort de la République à cause de ses ressources minéralogiques, l’ancien et le nouveau el-dorado du pays.
Sans doute, à l’heure du tourisme de masse, le LUALABA s’affiche dans ce secteur en pleine essor comme une destination inédite pleine des surprises et des découvertes, une terra incognita, les ressources touristiques du LUALABA ont déjà fait l’objet d’une certaines littérature au niveau de l’université de Kolwezi, des articles publiés dans les annales de l’université, comme le tourisme nouvelle dynamique dans le développement connexe du Kolwezi minier ; enjeux et perspectives, la problématique du développement de l’industrie du tourisme à Kolwezi (annales de l’UNIKOL 2012).
Certes, le LUALABA, une fois ses ressources touristiques exploitées des nouvelles appellations telles que : « la Macque des touristes », « la route de la beauté », « le paradis des automobilistes », le terrain de recréation de la région et des pays du monde, tout ceux-ci seront désormais les slogans dans le langage des vocabulaires quotidiens.
Le LUALABA est une zone d’art et d’histoire pourvu qu’au s’impose, pour pénétrer la nature et ses secrets et de comprendre les œuvres d’art et de revivre l’histoire. La richesse touristique d’un peuple réside dans sa situation géographique, sa topographie, son climat, ses richesses naturelles, ses voies d’accès sur l’extérieur et le degré de civilisation de ses habitants et aussi par ses écrits et les monuments laissés sur son sol. Une administration forte, un circuit touristique propre à la région.
A Kolwezi, le chef-lieu de la province, on y constate depuis 2009 un certain nombre d’initiatives d’investisseurs privés congolais et étrangers, des investissements de nouveaux logements, des hôtels, lodges, chalets dans les bandes littorales de KATEBI et WANSELA et des réhabilitations d’anciennes infrastructures, de la réserve animalière sur le haut plateau de la MANIKA.
Le tourisme est un secteur pourvoyeur des devises mais qui évolues dans un contexte international extrêmement concurrentiel, tout de suite, un tourisme de masse risque de détruire plutôt que de préserver et d’innover. Il est donc indispensable de pouvoir créer un tourisme adapté non seulement à l’attente des visiteurs mais surtout un tourisme qui préserve l’héritage naturel lié à l’environnement, à la culture et à l’identité des populations. Il va donc falloir innover afin d’apporter des solutions réellement adapter aux problèmes du développement de cette grande industrie du tourisme plutôt que d’emprunter des solutions usées ou inadaptées.
Un pays qui veut voir des touristes étrangers, venir en nombre toujours croissant doit leur réserver le meilleur accueil en mettant à leur disposition des services publics : aéroports, frontières, routes bien tracées, poste, téléphone ainsi que d’autres services : hôtellerie, restauration, guides,…